La pêche
Les techniques de pêche des
anciens égyptiens étaient très perfectionnées. De plus, le Nil
est un fleuve calme qui se laisse facilement naviguer et qui
regorge de poissons dont le mulet, la perche, l’anguille, et le
poisson-chat. Les pêcheurs sillonnaient donc les bords du Nil,
les marais du Delta et les bords de la Méditerranée à la
recherche de nourriture.
Ils avaient aménagé des viviers et des mares à poissons sur les
rivages du fleuve afin d’y déposer leurs prises vivantes dans le
but de les engraisser avant de les déguster.
Les techniques de pêche :
Les égyptiens comme aujourd’hui se servaient de
filets et de nasses pour pêcher dans les eaux peu profondes et les
marécages. Une fois mises en place les nasses étaient recouvertes de
roseaux, les poissons attirés par les appâts étaient piégés.
Pour capturer les gros poissons il fallait user d’un autre stratagème
qui nécessité plus d’hommes et des barques. En effet, une fois arrivé à
l’endroit choisi pour la pêche le filet étaient accroché à de grosses
pierres puis déposé au fond du fleuve. Lors de la remontée du filet les
douze pêcheurs devaient prendre garde à ne laisser aucun poisson
s’échapper. Ensuite, les poissons étaient suspendus par les ouïes à des
cordages. La pêche au harpon et à la ligne était également pratiquée.
Le poisson, un aliment :
Le poisson pouvait être mangé cru mais il était
surtout consommé séché ou à l’huile à cause de la chaleur et des
bactéries qui pouvaient proliférer dans la chair des poissons causant
ainsi des maladies.
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